En mastering, la compression permet de lisser l’ensemble du projet pour atteindre un niveau moyen proche de 0 dB. On parle alors de Normalisation.
Cette pratique permet, entre autre, d’éviter les variations de volume au cours de la lecture du titre/album.
Tout comme pour l’EQ, la compression ne doit pas être perceptible à l’oreille. La réduction de gain doit être ici aussi légère : 3 dB maximum à adapter selon le style musical ( pour les musiques électroniques, on peut pousser un peu plus).
Procédé de base
- La valeur de ratio ne doit jamais dépasser 2:1. Au delà, tu risque de détériorer la qualité du mixage.
- Définis une attaque entre 20 et 30 ms
- Règle ton release sur +/- 250 ms
- Abaisse le treshold jusqu’à atteindre 2 à 3 dB de réduction sur les passages les plus forts de ta track (Drop)
- Utilise le make-up gain, si besoin, pour corriger l’éventuelle perte de volume
- Baisse légèrement l’attaque pour trouver l’équilibre de compression. Si tu commence à percevoir des craquements, reviens légèrement en arrière. Tu peux t’aider du niveau de réduction de gain qui doit osciller en fonction du rythme de ta track.
- Réajuste le treshold pour conserver les 2 à 3 dB de réduction
- Réajuste le make-up gain pour obtenir un volume post compression équivalent à celui de pré-compression
- Définis un soft knee pour que l’action du compresseur soit « transparente » ou un hard knee pour plus de « présence »
Sépare tes fréquences basses du médium à partir de 120 Hz et tes médiums de tes aigus entre 5 et 8 kHz.
Enfin, pour ce qui est des paramètres, ils sont identiques à ceux d’un compresseur basique si ce n’est qu’ils sont à définir pour chaque bande de fréquence, indépendamment. N’hésite pas à écouter les différentes bandes en solo pour te rendre compte de la compression de chacune d’entre elles.